Pour changer un peu mes habitudes de la semaine, hier soir j’étais invité par Microsoft et Activision pour une présentation de X-Men Origins: Wolverine sur Xbox 360. Comme vous n’êtes pas ici pour lire deux fois la même chose, je vous invite à lire l’article précédent pour une introduction au personnage et une description du jeu. Lors de la première soirée, outre le lieu qui m’avait déçu, le gros point noir était le fait d’avoir seulement 3 consoles pour 60 personnes. Heureusement, Microsoft en a décidé autrement …
La soirée a eu lieu au Loft Microsoft, avec une thématique Mexique (ou Amérique du Sud, allez savoir …). Ceci était certainement dû au fait que le jeu commence dans la jungle et dans des temples très typés. Nous avions cinq consoles mises à notre disposition (avec moins de personnes), des poufs digne de ce nom pour s’asseoir comme des pachas, et des cocktails à faire tourner la tête. Première constatation avec la manette en main, X-Men Origins: Wolverine n’est pas Petank Party: vous aurez besoin de vos deux mains pour maîtriser votre personnage (adieu les cocktails, mais bonjour l’action).
Pour tout amateur de beat’m all, Wolverine sera assez simple à prendre en main. Le stick gauche vous permet de déplacer le personnage, tandis que le stick droit gère la caméra. Vous aurez un bouton de saut, un bouton d’attaque, un bouton d’attaque puissante, et un bouton pour attraper les ennemis. On ne se sent pas trop dépaysés. Le personnage répond parfaitement, et les attaques sont vraiment impressionnantes … et très sanglantes. Car c’est vraiment une fois le pad en main qu’on se rend compte à quel point le jeu est violent. Vous pouvez ainsi attraper un ennemi avec vos deux griffes, et l’utiliser comme bouclier pour foncer sur les autres, ou tout simplement le lancer sur vos autres adversaires. Et que dire des griffes d’Adamantium de Wolverine qui paraissent vraiment solides quand on se prend à étripper tout ce qui passe. Ajoutez à cela le fait que votre corps se régénère au fur et à mesure, et vous vous sentirez invincible.
Les développeurs ont eu la bonne idée de ne pas utiliser de QTE dans leur jeu, afin de rendre les actions plus dynamiques. Pour pallier à cette absence (que certains verront comme un gage de qualité), Raven Software a mis au point un système de Fentes (le nom peut paraître bizarre mais c’est ainsi). En appuyant sur RB, vous pouvez pseudo-locker un adversaire distant: dès lors, une simple pression sur LB vous permettra de bondir (tel un fauve affamé) sur votre nouvelle cible fétiche. En enchainant les attaques type Fentes, vous pouvez aisément vous défaire d’un groupe de plusieurs ennemis en bondissant de l’un à l’autre. Car c’est aussi ça Wolverine: mille et une façons de tuer vos adversaires, et ainsi éviter la répétitivité si souvent attribuée au genre. Et que dire des boss …
La seule chose qui m’intrigue encore par rapport à ce jeu, ce sont les graphismes. Je ne suis toujours pas envouté par ce que j’ai vu. C’est violent, ça bouge beaucoup, mais à savoir si c’est vraiment beau … Je dirais que j’ai déjà vu mieux sur les consoles du moment, et ça restera le point faible du jeu à mon avis. Je ne sais donc pas si j’achèterai le jeu à sa sortie calée au 30 avril 2009 (si un éditeur passe par là et veut me l’envoyer en test …): j’attendrai certainement un passage sous les 30 Euros pour me décider. Et comme toute bonne présentation qui se respecte, nous sommes repartis avec un packaging dédié au jeu. Et excepté le presskit, tout était différent de la soirée précédente, dont le poster pour commencer (que je trouve beaucoup plus beau que l’autre)…
Mais également deux figurines: Gambit, et Maverick que m’a gentillement offert Micka (de g33k.asia).
Voilà, vous savez tout sur X-Men Origins: Wolverine. Si des détails vous auraient choqués, ou si vous désirez en savoir un peu plus, n’hésitez pas à me contacter ou à visiter le site officiel du jeu. Durant le week-end, je vous concocterai un petit article pour vous faire part des spécificités de chaque version.