Testé en solo et multijoueur sur la version commerciale du jeu.
Un temps connu sous le nom Halo 3: Recon, Halo 3: ODST ne vous permettra pas de revêtir l’armure de Master Chief, mais d’être dans la peau d’un simple soldat de la troupe d’assaut orbitale (Orbital Drop Shock Trooper en anglais).
Scénario: Vous incarnez le Rookie, un soldat qui va se retrouver largué sur Terre pour participer aux combats contre les Covenants à New Mombasa. Mais pendant la chute, un vaisseau ennemi a la bonne idée de faire un bond spatial dont le souffle expédie les soldats à différents points, loin des coordonnées prévues. Dès lors, votre mission sera simple: retrouver vos compagnons d’infortune. Des flashbacks viendront agrémenter vos différentes trouvailles (un casque ou une arme par exemple), vous permettant ainsi de prendre la main sur des combats d’anthologie, et de découvrir ce qu’il est advenu de vos frères d’armes durant les six dernières heures.
Graphismes: Le moteur utilisé est celui de Halo 3 qui me semblait déjà dépassé à l’époque. Je ne vais donc pas vous mentir: les graphismes ne m’ont pas enthousiasmé. Les différentes vues du casque (jour, nuit) permettent néanmoins de donner une petite touche sympathique aux combats, et le design général est plus que correct.
Jouabilité: Encore une fois, les amateurs de FPS se retrouveront en terrain connu avec des commandes parfaitement calibrées. De plus, la ville de New Mombasa offre assez de chemins différents pour vous permettre de vivre l’aventure comme vous le souhaitez (et d’éviter les combats inutiles quand vous serez à court de munitions).
Durée de vie: Il est assez difficile de mesurer la durée de vie d’un tel jeu en raison des différents modes de difficulté et de votre connaissance (ou non) de l’univers Halo. Pour ma part, j’ai mis quasiment 8 heures à venir à bout de la campagne solo. Mais Halo 3: ODST apporte un nouveau mode multijoueur intitulé Baptême Du Feu (en coop à 4) qui ne sera pas sans vous rappeler le mode Horde de Gears Of War 2: les ennemis arrivent par vagues successives et vous devrez survivre en utilisant au mieux les 7 vies disponibles pour votre équipe.
Bande son: Les musiques sont plutôt entrainantes, couvrant une gamme allant du rock au lounge suivant l’action. Un soin tout particulier a également été apporté aux différents bruitages (les bruits de la ville, les discussions des covenants, …). En revanche, je n’ai pas vraiment accroché aux doublages français, bien trop lisses à mon goût.
Conclusion: Les fans de Halo seront aux anges en découvrant une histoire parallèle aux aventures de Master Chief, les autres seront peut-être plus sceptiques face à cette aventure assez inégale. Mais l’apparition d’un solide mode multijoueur (Baptême du Feu, ou Firefight en anglais), et la présence d’un second disque contenant tous les DLCs de Halo 3 (ainsi que trois cartes inédites) vous promettent des heures et des heures de jeu sur le Xbox Live. Dernier bonus (et non des moindres): l’accès exclusif à la beta de Halo: Reach dès 2010.
Note: 7/10