Testé en solo sur la version éditeur de Ratchet & Clank Future: A Crack In Time.
Après trois épisodes sur PS2, et une première apparition sur PS3 avec l’épisode Opération Destruction (et son addon Quest For Booty), Ratchet et Clank reviennent sur PlayStation 3 avec A Crack In Time, juste à temps pour les fêtes de fin d’année. Mais les développeurs d’Insomniac Games ont-il réussi à faire évoluer leurs mascottes?
Scénario: A la fin du précédent épisode, Clank se faisait enlever par les Zonis, des petits robots ayant aidé Ratchet et Clank avant de retourner leur veste (à moins que les apparences ne soient trompeuses?). Ratchet part donc à la recherche de son complice de toujours, tout en essayant de déjouer les plans de l’infâme Docteur Nefarious. Clank, quant à lui, se retrouve coincé dans la Grande Horloge au fin fond de l’Univers et va devoir apprendre à maîtriser le temps pour découvrir sa destinée.
Graphismes: Le jeu comporte trois phases de jeu assez distinctes. D’un côté, Ratchet progresse de planètes en planètes, toutes possédant une population et un design (réussi) qui leur sont propres, le tout apportant un brin de fraicheur et de dépaysement au titre. En comparaison, les niveaux rencontrés par Clank sont plus basiques (plus carrés diront certains) et ne risquent pas de vous faire saliver. Quant aux niveaux dans l’espace à bord du vaisseau de Ratchet, ils sont plus que corrects d’un point de vue graphique et on s’y perd difficilement (merci le radar). Pour finir, Ratchet, Clank, Qwark, Nefarious ainsi que les autres protagonistes sont très bien modélisés (tant dans le jeu qu’au moment des cut-scenes) et le détail est poussé jusqu’au point où vous verrez l’évolution des armes et armures de Ratchet se refléter à l’écran. A cet effet, soulignons les phases hilarantes de présentation des armes chez le marchand GruminNet, le style graphique n’y étant pas pour rien…
Jouabilité: Le gameplay reste assez classique du côté de Ratchet qui devra faire face à beaucoup de phases de plateformes, entrecoupées de combats, et l’arrivée des hoverbottes permet d’ajouter un peu plus de piment aux déplacements du Lombax. Muni de son ChronoSceptre, Clank possède une maniabilité assez différente, et donc des phases de jeux qui lui sont propres: utilisation de bombes temporelles pour ralentir certaines portions de l’écran, génération d’hologrammes (jusqu’à 3) pour résoudre des énigmes temporelles, …
Durée de vie: Si vous comptez atteindre la fin du jeu sans explorer en profondeur l’univers particulièrement riche mis en place par les développeurs d’Insomniac, comptez une dizaine d’heures de jeu. Mais si vous désirez récupérer tous les Zonis, les boulons d’or, explorer toutes les mini-planètes, améliorer votre équipement (armes, armures) ainsi que votre vaisseau, vous viserez plutôt les 20 heures de jeu.
Bande son: Les dialogues sont vraiment loufoques et le doublage français est particulièrement réussi, bien que les puristes noteront des changements dans les voix des personnages (par rapport aux précédents épisodes). Et c’est sans compter sur Zurkon, une des armes de Ratchet, qui n’aura de cesse de lancer des répliques piquantes à vos ennemis.
Conclusion: N’ayant jamais eu le courage de finir les précédents épisodes, j’ai véritablement été conquis par A Crack In Time. Bien finie, bien pensée, cette nouvelle aventure de Ratchet & Clank propose un gameplay classique (sauter partout, casser des caisses), mais complètement adapté à l’univers. Néanmoins, le moteur graphique mériterait un petit dépoussiérage pour le prochain épisode…
Note: 8/10