Testé sur la version commerciale PSP.
Je n’avais pas eu le loisir de jouer au premier épisode (ni au pseudo screensaver disponible sur la PS3), alors quand l’occasion s’est présentée de pouvoir tester LocoRoco 2, je n’ai pas trop hésité. LocoRoco fait parti de ces jeux complètement inclassables dont Sony a le secret (on retiendra notamment la série Patapon).
D’un point de vue scénaristique, c’est du grand n’importe quoi. Les méchants (brrrr) Mojas envahissent à nouveau la planète des Locorocos. Leur but est de recrouvrir la planète de Buryo (une fumée très très noire), tout en entonnant leur chant démoniaque. La solution réside dans un village remplis d’irréductibles Locorocos résistant à l’envahisseur, et prêts à en découdre.
Pour les y aider, vous n’aurez besoin que de 3 boutons de votre PSP. Les gachettes L et R permettent de faire tourner le décor autour de votre Locoroco, une pression simultanée sur les deux permettant à votre personnage de sauter (ou tout du moins, de bondir). Dans chaque niveau, votre petit Locoroco pourra manger des baies, histoire de grossir, grossir, grossir … et ainsi devenir plus résistant. Certains passages se révélant trop étroits au fur et à mesure de votre progression (et de votre boulimie), vous pourrez appuyer sur la touche ROND afin de re-diviser votre Locoroco géant en plein de petits Locorocos. Une fois les obstacles franchis, une pression prolongée sur ce même bouton (ROND) leur permettra de se réunir à nouveau en une masse plus importante.
Le level design est tout simplement excellent. Vous devrez faire preuve de patience pour découvrir tous les passages secrets et salles bonus agrémentant le jeu. Et vous chercherez certainement à tous les trouver, histoire de gagner des Pickories, la monnaie nécessaire pour essayer des mini-jeux inédits (l’un d’entre eux étant même jouable à 4 en local), ou collectionner les tampons, ou encore décorer la maison Mui Mui. Mais vos Locorocos pourront également profiter des lianes, des courants d’air, de l’eau, des blocs de roche, etc … pour traverser les niveaux: à vous toutes les excentricités!
L’un des côtés totalement farfelu du jeu, c’est la bande son. Au fil de vos aventures, vous entendrez des chansons totalement incompréhensibles, ou des bruitages venus d’on ne sait où. Cette partie sonore fait partie intégrante de l’ambiance du jeu, alors si vous voulez jouer dans les transports en commun, le casque est un outil fortement recommandé (vous pouvez jouer sans son bien évidemment, mais cela enlève un peu de charme). De temps en temps, vous tomberez même sur des jeux musicaux, vous demandant de jouer des notes de musique en rythme.
Simple, fun, frais, coloré … Autant d’adjectifs que l’on peut utiliser lorsque l’on cherche à décrire LocoRoco 2. Les graphismes 2D, tout de vectoriel vétus, sont une belle pause pour nos yeux, trop habitués aux productions 3D à tout va. Bref, je suis conquis. C’est juste dommage qu’il soit si court, même si on peut refaire les niveaux à l’envie, histoire de tout collecter.
Points forts:
– l’univers graphique
– l’ambiance musicale
– la prise en main
– les mini-jeux
Points faibles:
– la durée de vie
– un style particulier pouvant rebuter une partie des joueurs
Note: 7/10