Testé sur la version commerciale PSP.

Édité par Activision et développé par Lucas Arts, Indiana Jones revient dans un nouvel opus intitulé Indiana Jones Et Le Sceptre Des Rois. Armés de son fouet, son six coups et son chapeau, le professeur Jones reprend la route et se lance à la poursuite d’un puissant artefact, le Sceptre des Rois, également convoité par Magnus Voller et les nazis.

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Après un niveau d’introduction assez bref prenant place au Panama, en 1922, nous retrouvons notre aventurier préféré en 1939, à San Francisco, pour le début de son épopée. Sachez juste que vous serez amenés à re-visiter le Panama, puis Istanbul, le Népal, et enfin un chapitre complet à bord de l’Odin (un gros dirigeable).

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Côté maniabilité, pas grand chose à dire. Le stick sert à se déplacer, la croix directionnelle contrôle la caméra, tandis que les boutons CROIX et CARRE servent à attaquer (à vous de privilégier la puissance ou la rapidité). Si des objets se présentent à vous, appuyez sur le bouton TRIANGLE pour les saisir, et les utiliser comme armes par exemple. Le bouton ROND est affecté à toutes les galipettes du Professeur Jones (esquive, roulade) mais pas le saut. Pour cela, il faudra attendre des QTE (et encore, c’est un bien grand mot) pour appuyer sur le bouton TRIANGLE, et ainsi bondir à un endroit pré-défini. Une pression sur la gachette L vous fera passer en mode ciblage/visée, tandis qu’une pression sur la gachette R ouvrira un pseudo-menu vous permettant d’utiliser votre fouet ou votre pistolet.

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Les graphismes sont corrects, mais sans plus. De même, vous ne serez jamais éblouis devant telle ou telle animation. Et pire que ça, lors de combats assez importants, vous pesterez devant les bugs de collision qui vous empêchent de vous protéger des coups (ou de fuir). Certains niveaux se déroulent à dos d’éléphant, ou sur le toit d’un camion, et changeront un peu votre style de jeu, mais rien de bien transcendant.

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Chaque niveau comporte un objectif principal, bien souvent accompagné de deux objectifs secondaires (finir un niveau en moins de 2 minutes, tuer 15 nazis, …), et deux objectifs annexes (qui sont plus des handicaps, du style ne pas utiliser le revolver pour venir à bout du niveau, finir avec plus de 75% de vie, …). Pour chaque objectif atteint, vous obtiendrez des points d’améliorations (la Gloire), que vous pourrez dépenser dans le menu adéquat afin de personnaliser (et améliorer) Indiana Jones. Au programme, rien de bien original, les améliorations portant sur la santé, la force des coups, la puissance du fouet, …

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De même, chaque niveau cache des artefacts (de 2 à 4) qui seront transformés en points de Fortune à la fin des niveaux. Ces points sont également à dépenser dans un menu spécial dédié aux extras, vous permettant de débloquer des esquisses en tout genre, mais également des codes de triche (comme l’invicibilité, les munitions illimitées, les coups surpuissants, …) que vous pourrez utiliser dès votre seconde partie.

Indiana Jones est un jeu agréable à jouer, mais que vous aurez oublié quelques jours plus tard. Avec des missions ne dépassant jamais les dix minutes, et des sauvegardes entre chaque mission, c’est le jeu idéal pour les transports en commun. En revanche, certains bugs de collision risquent de gacher votre plaisir. Vous êtes prévenus …

Points positifs:
– c’est Indiana Jones
– sympathique à jouer

Points négatifs:
– les bugs , surtout lors des combats
– le scénario pas vraiment compréhensible
– la voix française d’Indy

Note: 5/10