Testé en solo et multijoueur sur la version commerciale du jeu.
Le premier avril dernier, ce n’était pas seulement le jour des bonnes blagues entre amis: la FOX a décidé que ce jour sonnait bien pour sortir Dragon Ball: Evolution au cinéma. Je n’ai pas eu l’honneur d’assister à la projection de ce navet, mais les avis arrivant de partout font état d’un film lamentable. Et si vous comptiez vous rassurer avec la sortie du jeu sur PSP, c’est peine perdue!
Commençons par un bref résumé du scénario, s’inspirant (de loin) de l’univers de Toriyama. Goku vient tout juste de fêter ses 18 ans. Il vit avec son grand-père, Gohan, qui l’entraine aux arts martiaux. Pas très fortuné, ce dernier lui offre une boule de cristal pour son anniversaire, en prenant le temps de lui expliquer que six autres boules sont éparpillées dans le monde. Peu de temps après, alors que Goku se trouvait à la fête d’anniversaire de ChiChi (une copine de lycée), Gohan périt sous les attaques de Piccolo (un extra-terrestres de la race des Nameks) qui cherche à s’emparer des sept boules de cristal. Ni une, ni deux, Goku décide de partir parcourir le monde afin de sauver le monde d’un destin tragique (ou tragi-comique). Il sera aidé par ChiChi, Bulma, Yamcha, et les conseils avisés de Tortue Géniale.
Le jeu est assez simple à prendre en main: vous pouvez jouer avec la croix directionnelle, ou le stick (ou les deux si vous pouvez) pour déplacer votre personnage. Pour sortir les coups, pas de quoi s’énerver: les diagonales n’existent pas, et seules les quatre directions vous permettent d’effectuer des enchainements. La différence vient du stick: il vous permettra de vous déplacer plus rapidement, mais également d’effectuer des actions non voulues (genre déplacement latéral alors que vous vous apprêtiez à donner un coup mortel). Le bouton Carré sert aux enchainements rapides, le bouton Triangle déclenche les attaques plus puissantes, le bouton Rond est assigné aux coups spéciaux, tandis que le bouton Croix vous servira pour vous protéger. Une longue pression sur L remplira la barre de Ki (à utiliser, entre autres, pour les coups spéciaux), et une pression simultanée sur L et R vous fera passer en mode super énervé (et votre force s’en trouvera décuplée pendant un court instant).
Plusieurs modes de jeu sont à votre disposition. Le mode scénario (comptez cinq heures grand max) reprend la trame du film, afin de vous en faire revivre les évènements: mais cette (courte) aventure n’est qu’un prétexte pour vous faire débloquer les 10 personnages du jeu: Goku, Bulma, Roshi (Tortue Géniale), Yamcha, ChiChi, Fu Lum, Oozaru, Mai et Piccolo. Par la suite, vous pourrez également débloquer un 11e personnage: Neo Piccolo. Pour cela, il vous suffira de compléter les missions alternatives débloquées durant votre aventure. Ne vous attendez pas à avoir des vidéos entre chaque combat pour vous expliquer le scénario: ici tout se passe avec des scènes figées où les protagonistes tiennent toujours la même pose (c’est assez risible).
Le mode Arcade est une succession de combats, vous permettant de combattre contre différents adversaires, puis de tenter votre chance contre le boss final. Le mode Combat Réseau vous permettra de jouer … en réseau, mais uniquement en connexion AdHoc (oubliez donc les combats en ligne). Le mode entrainement porte particulièrement bien son nom. Quant au mode Missions, il s’agit de 45 défis à relever (Remportez une victoire dans le temps imparti, ou Placez deux coups spéciaux pendant un combat): je n’ai rien gagné de particulier en y jouant, mais je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au bout! Enfin un mode Survie fera son apparition une fois le mode Scénario terminé. C’est le même principe que dans les autres jeux de ce type: aller le plus loin possible avec une seule barre de vie (et des ennemis arrivant à la chaine). Signalons enfin la présence d’une Galerie, où vous pourrez admirer différentes images (à débloquer) du jeu.
Côté réalisation, on ne peut pas dire que l’on soit en face d’une franche réussite, surtout après avoir touché à Resistance: Retribution et vu de quoi la PSP était capable. C’est bien simple, en dehors des personnages, rien n’est animé. Et encore, vu le faible nombre de polygones des personnages, on ne voit pas trop où se situe l’exploit. L’autre côté assez agaçant, c’est bien évidemment que nous sommes face à l’adaptation du film: les protagonistes revêtent donc la forme des acteurs du film, et non de l’anime (ce qui enlève encore un peu plus au jeu …).
Points forts:
– combats corrects
Points faibles:
– adaptation du film
– les cut-scenes sont abominables
– peu de personnages
– pas de mode multi digne de ce nom
Note: 3/10