Testé en solo et multijoueur sur la version promotionnelle de NBA 2K14 sur Xbox 360.
Pour la quinzième année consécutive, la série NBA 2K revient bien évidemment sur les consoles actuelles (Xbox 360 / PS3), mais également sur les nouvelles consoles de salon (Xbox One / PS4) dans des versions particulièrement optimisées. En attendant la fin novembre, le studio Visual Concepts nous invite donc sur les parquets de la NBA et de l’Euroleague, sans crainte de la concurrence (EA Sports ayant jeté l’éponge depuis quelques années) et en se basant sur un gameplay qui frôlait déjà la perfection en 2012. Pour ce test, nous ferons bien évidemment l’impasse sur la rubrique “scénario”, même si vous vous doutez que le but est avant tout de remporter des victoires, que ce soit avec ou sans LeBron James, la star de cet opus …
Graphismes: Cette année encore, NBA 2K étonne (voire détonne) par ses graphismes, et vous pourrez compter sur plus de 3000 nouvelles animations pour donner vie à vos parties endiablées. De prime abord, on pourrait penser que ces animations sont quasiment imperceptibles pour les joueurs non avertis, mais les contres et interceptions sont désormais beaucoup plus réalistes, et vous devriez apercevoir moins de bras passant au travers du ballon (un gros travail a d’ailleurs été effectué au niveau des collisions, même si l’ensemble reste encore perfectible).
Jouabilité: Dans NBA 2K, le stick droit tient une place toute particulière puisqu’il vous permet de dribbler, d’effectuer des passes ou encore de shooter au panier (le tout étant à coupler avec la gâchette gauche). Il devient ainsi assez difficile de trouver ses marques et de pouvoir enchaîner ad vitam aeternam les même gestes puisque de trop nombreux facteurs rentrent en ligne de compte. De plus, il m’a semblé que la Défense avait gagné en efficacité et il n’est pas rare (lors des premières parties) de passer de longues minutes sans marquer le moindre panier. Alors évidemment, nous faisons face à une véritable simulation donc ne vous attendez pas à un gameplay qui vous ferait retrouver les sensations d’un titre comme NBA Jam : ici, vous devrez construire vos attaques et établir de véritables stratégies pour espérer écraser vos adversaires … En revanche, si la partie multijoueur vous tente, optez plutôt pour des parties entre amis en local, le code réseau de NBA 2K ayant toujours été la bête noire de la franchise !
Durée de vie: Star de ce nouvel opus, LeBron James profite ici d’un mode de jeu qui lui est entièrement dédié (“LeBron: un pied dans l’histoire”), et qui vous propose de suivre la destinée du MVP 2013 durant sept saisons : le principe est sympathique (j’avoue que je n’en ai pas encore vu le bout), mais j’avais trouvé le mode dédié à Michael Jordan (dans NBA 2K11) beaucoup plus intéressant. Bien évidemment, les modes classiques sont également présents et vous pourrez sans crainte vous lancer dans un Match Rapide (les matchs amicaux sont d’ailleurs la seule possibilité pour jouer avec l’une des 14 équipes de l’Euroleague) ou dans le mode Carrière ultra-complet pour les plus courageux. On appréciera également la fonctionnalité permettant, après chaque véritable journée de NBA, de mettre à jour (de manière automatique) les statistiques des différents joueurs, histoire de coller le plus possible à la réalité du terrain !
Bande son: Bien que nous soyons en France, vous ne pourrez pas profiter des commentaires de George Eddy (dommage !) ou de Patrick Montel (beaucoup moins dommage !) lors de vos matchs et il faudra donc vous “contenter” de Steve Kerr, Kevin Harlan, Clark Kellogg et Doris Burke qui agrémenteront vos parties de commentaires en anglais. La conséquence directe est bien évidemment l’immersion totale dans la ferveur de la NBA, avec malheureusement quelques commentaires tout bonnement incompréhensibles, même pour une oreille habituée à la langue de Shakespeare. Côté musiques, c’est LeBron James qui a pu directement sélectionné les morceaux à même de figurer dans le titre : Daft Punk, Coldplay, Eminem ou encore Robin Thicke ont donc répondu présents pour rejoindre la playlist NBA 2K aux côtés de Jay-Z (qui produisait le précédent volet).
Conclusion: Pour être franc, avant d’être amateur du ballon orange, je suis tout d’abord un énorme fan de foot, ce qui m’amène à jouer à FIFA / PES tous les ans, et à NBA 2K une année sur deux. Et cela se voit très rapidement lorsqu’on l’entame un nouveau jeu de la franchise puisque le studio apporte généralement un nombre non négligeable de nouveautés, tant au niveau des mouvements disponibles qu’au niveau des combinaisons de touches. Il vous faudra donc plusieurs matchs avant de prendre du plaisir à jouer (et effacer la frustration des premières parties), et je ne saurais que trop vous conseiller de persévérer quelques temps afin de prendre pleinement conscience du potentiel de NBA 2K14. Toujours est-il que, cette année encore, la franchise NBA 2K reste au sommet de son art et l’on voit mal comment la concurrence (NBA Live 14) pourrait venir titiller cette domination …
Note: 9/10