Testé en solo sur la version commerciale de Disney Epic Mickey : Power Of Illusion sur Nintendo 3DS.
Pour les premières aventures de Mickey sur la portable de Nintendo, Disney Interactive a vu les choses en grand puisque nous avons le droit à une suite quasi-directe de Castle Of Illusion, l’épisode incontournable sorti en 1990 sur Mega Drive. Développé par DreamRift, studio à qui l’on doit Monster Tale sur DS, Disney Epic Mickey: Power Of Illusion marque donc le grand retour de l’infâme sorcière Mizrabel dans ce jeu de plateformes à l’ancienne qui devrait raviver de merveilleux souvenirs chez les nostalgiques de l’ère 16 bits. Sans grande surprise, le scénario n’est pas franchement original puisque les personnages de l’univers Disney ont été capturés et enfermés dans le Château des Illusions et c’est bien évidemment à la souris la plus célèbre du Monde qu’il incombe de les libérer. Pour avancer dans cette aventure, les joueurs devront bien évidemment faire appel aux fonctionnalités apportées par la franchise Disney Epic Mickey sur consoles de salon, à savoir l’utilisation du stylet/pinceau pour peindre ou diluer des objets…
Ma progression:
- terminé en 6 heures, en prenant le temps de refaire quelques niveaux (pour les missions annexes)
- Une claque visuelle
- Du fan-service à tous les étages
- Les coups de fessiers pour se débarrasser des ennemis (ou atteindre des endroits trop hauts)
- Les combats contre les boss demandent un peu de réflexion
- Un peu trop facile pour les habitués des jeux de plateformes
- Les missions proposées par vos amis Toons n’ont aucun intérêt (et les phases de dialogues sont beaucoup trop longues)
- Mickey se déplace vraiment trop lentement
- Les interactions possibles avec le stylet sont beaucoup trop répétitives (et cela devient vite énervant de devoir refaire la même chose encore et encore)
- Le level-design ne brille pas par son originalité
Conclusion:
Pour un titre attendu par des milliers de joueurs, Power Of Illusion déçoit forcément. On aurait aimé que les interactions avec le pinceau/stylet ne soient pas aussi limitées, que Mickey puisse courir à une vitesse raisonnable, ou encore que les quêtes annexes aient un quelconque intérêt. Las, le titre ne réussit que très rarement à nous enchanter et seuls les plus nostalgiques d’entre nous sauront lui pardonner ses nombreux défauts (j’en fais certainement parti). Mario a donc encore de beaux jours devant lui, car cet épisode ne réussira pas à réitérer le tour de force que fut Castle Of Illusion à son époque ! Reste à espérer que le jeu se vende convenablement afin que les développeurs aient le temps et les ressources nécessaires pour nous proposer une suite plus aboutie et beaucoup plus rythmée…
Note: 5/10