Testé en solo sur la version commerciale de Darksiders: Wrath Of War sur Xbox 360.
Annoncé depuis des années, Darksiders a enfin déboulé sur nos consoles next-gen en ce début 2010. Premier projet du studio américain Vigil Games racheté en 2006 par THQ, Darksiders: Wrath Of War a profité d’une campagne de promotion/buzz assez pauvre. Le choix du mois de janvier, généralement avare en sorties majeures, laissait lui aussi présager d’un beau pétard mouillé et pourtant…
Scénario: Vous êtes Guerre (War), l’un des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse appelé sur Terre bien malgré lui. A son arrivée, le Destructeur et ses troupes de l’Enfer mènent une guerre sans merci contre les envoyés des Cieux. Le Royaume des Hommes s’embrase et le Destructeur en profite pour tuer son opposant direct. Placé devant le fait accompli par le Conseil Ardent, Guerre, accusé d’être responsable de tous ces maux, se voit affubler d’un Serviteur du Conseil et devra retourner sur une Terre apocalyptique pour retrouver les véritables responsables…
Graphismes: Le chara-design est tout bonnement excellent. Bien entendu, tout le monde n’accrochera pas au travail de Joe Madureira, mais il est difficile d’y rester insensible. Les niveaux sont plutôt bien construits, le bestiaire est relativement complet et les boss sont tout simplement grandioses. Que demander de plus? Sachant que la technique suit… Notez tout de même qu’il existe actuellement un problème de tearing sur la version Xbox 360 mais Vigil Games devrait sortir un patch très prochainement.
Jouabilité: Les caméras sont assez bien gérées et je n’ai pas noté le moindre ralentissement, malgré le nombre conséquent d’ennemis à l’écran (avec le jeu installé sur le Disque Dur). Guerre peut utiliser différentes armes ainsi que différents pouvoirs, et pourtant les développeurs ont réussi à trouver l’alchimie quasi parfaite pour une utilisation rapide (et intuitive) de ces objets. Le seul bémol vient incontestablement des sauts, le bouton ne répondant pas toujours dès la première pression (assez frustrant quand vous êtes poursuivi et que vous devez sauter au-dessus de la lave).
Durée de vie: Là encore, si vous vous attendiez à un simple beat’em all, vous risquez d’être déçu (ou euphorique) car derrière ses airs de jeu bourrin, Darksiders emprunte beaucoup à la série des Zelda: donjons à explorer, pièges, puzzles, nouveaux objets (dont un shuriken ressemblant étrangement au boomerang de Link). Avec ses âmes à collecter, les reliques à trouver, et les différentes améliorations des armes, comptez une bonne vingtaine d’heures pour arriver au bout de l’aventure. Et là encore, la fin ne laisse aucun doute sur une possible suite…
Bande son: Si votre console est en français, vous jouerez automatiquement avec les voix françaises, et j’avoue avoir été agréablement surpris par leur qualité (mais je n’ai entendu la version originale que lors de certains trailers, donc il m’est difficile de comparer). Quant aux musiques, leur côté envoutant colle parfaitement à l’univers de Darksiders.
Conclusion: Darksiders est LA surprise de ce début 2010. Parfaitement équilibré, globalement maitrisé, avec un rythme assez soutenu, Darksiders entre au panthéon des références des jeux d’action/aventure. Merci Vigil Games, et vivement la suite…
Note: 9/10