Spider-Man : Homecoming, durée 2h14, sortie cinéma le 12 juillet 2017, réalisé par Jon Watts, avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr., Zendaya, Marisa Tomei, Jon Favreau, Donald Glover, Logan Marshall-Green, Gwyneth Paltrow, …
Après la trilogie de Sam Raimi puis la duologie (sans fin) de Mark Webb, voici venir la troisième itération des aventures de l’Homme-Araignée sur grand écran, j’ai nommé Spider-Man : Homecoming. Réalisé par Jon Watts, le long métrage marque la véritable arrivée du Tisseur dans le Marvel Cinematic Universe (si l’on excepte son apparition dans Captain America: Civil War) et nul doute que Sony devrait apprécier ce nouveau partenariat qui permettra au personnage d’apparaître dans de multiples films (et d’inviter d’autres personnages Marvel Studios dans les siens).
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui…
Pour ce nouveau reboot, Marvel et Sony ont pris l’initiative de zapper la partie Origin Story (tout le monde sait qu’il a été piqué par une araignée et que l’Oncle Ben est décédé) et nous retrouvons donc Peter Parker (Tom Holland) à son retour de Berlin où il avait participé aux évènements de Captain America: Civil War (le tout nous est rappelé via plusieurs séquences vidéos filmées par Peter). En grand fan des Avengers, l’adolescent de 15 ans ne rêve plus que de repartir à l’aventure avec ses nouveaux “amis” et frise le harcèlement pour tenter de reprendre contact avec Tony Stark / Iron Man (Robert Downey Jr.). Las, il doit se contenter de suivre les cours au lycée tout en lorgnant sur la fille la plus populaire de l’établissement : Liz Allen (Laura Harrier). Bref, vous allez vivre de longs moments de solitude à ses côté, puisque même son costume de super-héros ne lui sert qu’à être le sauveur de son quartier : voleur à vélo, chat dans un arbre, …
Suite à la quasi destruction de New York dans Avengers (il y a 8 ans), certains entrepreneurs comme Adrian Toomes (Michael Keaton) cherchent à décrocher des contrats pour la reconstruction de la ville. Mais là encore, tout ne va pas se passer comme prévu et les contrats vont rapidement être annulés (par la faute de Tony Stark), entrainant nombre d’entre eux dans la faillite, et d’autres, comme Toomes, dans des plans revanchards particulièrement machiavéliques. De nos jours, Toomes est devenu un braqueur high-tech qui utilise des ailes mécaniques pour se déplacer plus rapidement et faire des super-casses : on tient là notre fameux Vautour ! N’allez pas chercher plus loin, il n’y aura pas d’autres ennemis dans le long métrage, à part Shocker qui est interprété (rapidement) par deux acteurs (Logan Marshall-Green puis Bokeem Woodbine).
Et une fois que toutes les bases sont posées ? Et bien il ne se passe pas grand chose ! Peter passe une bonne partie du film à découvrir tous les super pouvoirs cachés dans son costume (ça en devient rapidement très lourd, surtout avec la voix off) avant que Tony Stark ne débarque enfin pour récupérer son bien. Ce n’est pas le costume qui fait le super-héros, et voilà Peter qui reprend son costume-survêtement pour tenter de contrer le super vilain de l’histoire (avec un twist capillotracté qui intervient dans la dernière demi-heure). Et puis je trouve que, une fois n’est pas coutume, les bandes-annonces nous en ont beaucoup trop montré et même certains moments de bravoure (sur le ferry par exemple) ne parviennent pas à nous faire hérisser les poils : aucune tension, nada ! Alors oui, c’est un plaisir de retrouver l’Araignée dans le même univers que les Avengers et nul doute que Avengers: Infinity Wars profitera à fond de sa présence mais en l’état, le n-ième retour de Spider-Man sur grands écrans gardera l’image d’un film fun, cool, mais sans véritables enjeux …