La Disparition d’Alice Creed (The Disappearance of Alice Creed), durée 1h40, sortie cinéma le 30 juin 2010, réalisé par J Blakeson, avec Gemma Arterton, Eddie Marsan, Martin Compston, …
Dans le cadre du Club 300 d’AlloCiné, j’ai eu le privilège d’assister à une projection en avant-première du film La Disparition d’Alice Creed. Au scénario et à la réalisation, nous retrouvons J Blakeson, déjà responsable du scénario de The Descent: Part 2, et qui nous propose ici un huit-clos mettant en scène un nombre réduit d’acteurs…
Dans un quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme : Alice Creed. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ?
Le début du film pourra en surprendre plus d’un car une dizaine de minutes s’écoule avant que le premier mot ne soit prononcé: ici tout est question d’atmosphère et la première partie du film choque plus qu’elle ne soulève de questions. Ainsi, Vic (interprété par Eddie Marsan, vu récemment dans Sherlock Holmes) et Danny (Martin Compston) préparent méticuleusement une pièce dans laquelle ils pourront retenir prisonnière leur cible, Alice Creed, incarnée par Gemma Arterton que vous avez déjà pu voir dans 007 Quantum Of Solace ou encore Le Choc Des Titans (dans le rôle d’Io). L’appartement possède également une seconde pièce où nos deux kidnappeurs en herbe vont avoir tout le temps nécessaire pour gérer la demande de rançon. Et ici s’arrête la présentation des protagonistes car le film ne repose que sur trois acteurs, voire un quatrième pour ceux qui voudraient considérer l’appartement comme tel.
[dailymotion xd7e51]Ne pouvant vous dévoiler le reste de l’intrigue, histoire de ne rien vous gâcher, sachez tout de même que le scénario aligne rebondissements sur rebondissements, et qu’il s’agit bel et bien du seul intérêt du film (et encore). Quelques pointes d’humour réussissent tout de même à nous sortir de notre torpeur de manière épisodique, mais la conclusion (convenue) se fait attendre. Finalement, La Disparition d’Alice Creed perd tout son intérêt après le premier visionnage et c’est bien là son plus gros défaut…
Note: 3/10